2016 Robert Steele Et pendant ce temps aux USA, un certain…Donald Trump !

Cultural Intelligence
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Entrevue avec Robert Steele

Et pendant ce temps aux USA, un certain…Donald Trump !

Pierre Cloutier

Tribune libre de Vigile,lundi 21 mars

Robert Steele est le père fondateur de la doctrine du renseignement ouvert (Open Source Intelligence). Vous pouvez trouver sa biographie ici : http://robertdavidsteele.com/

Q : Robert Steele, que pensez-vous des primaires américaines à ce jour ?

R – Nous sommes tous fous, tous des noirs, et tous en colère. 2016 est l’année culminante où la tyrannie des deux partis institutionnalisés « Républicains et Démocrates » récolte ce qu’elle a semé – Donald Trump sur la droite – gagnant par les règles – et Bernie Sanders sur la gauche – perdant par les règles – représentant les 99% qui ont été privés de leurs droits par la légalisation du vol qualifié de la prétendue “démocratie” américaine.

Q. Quelle est votre opinion concernant Donald Trump ?

R. Donald Trump ne devrait pas être sous-estimé. Comme il vise l’investiture républicaine contre tous les efforts déployés par les grandes familles du crime républicaines pour contrecarrer la volonté du public (en même temps que les grandes familles du crime démocrates observent nerveusement Bernie Sanders remettre en cause leur choix d’agneaux soumis au 1% qui contrôle la richesse), il sera obligé de reconnaître que, s’il veut gagner l’élection générale, il va devoir faire appel aux 60% qui ont été privés de leurs droits par la tyrannie des deux partis.

Q – Donald Trump peut-il gouverner sans les deux partis institutionnalisés ?

R – Les partis marginaux, le Parti de la Constitution, le Parti Vert, le Parti Libertaire, et le Parti de la réforme sont des partis sérieux avec des gens sérieux. Trump ne peut pas gagner sans eux, et sans l’appui également de tous ceux qui n’adhèrent à aucun parti politique. Il ne pourra pas non plus gouverner sans briser le dos de la tyrannie des deux partis institutionnels au sein du Congrès. Une Loi sur la réforme électorale de 2016 permettrait l’élection de 20 à 30 membres provenant des tiers partis et des indépendants pour les sièges laissés vacants, ce qui permettrait de modifier l’article 1 de la Constitution qui prévoit que « Tous les pouvoirs législatifs accordés par cette Constitution seront attribués à un Congrès des États-Unis, qui sera composé d’un Sénat et d’une Chambre des représentants. »

Q- Quelle conclusion pouvons-nous tirer de ce qui se passe présentement ?

R- Nous sommes à un point tournant. Le journal anglais, The Economist – trop disposé à ignorer les faits concernant le chômage, le coût réel des marchandises, l’attaque du 11 septembre 2001, le sionisme, et plus encore – a déclaré Donald Trump comme l’une des dix principales menaces mondiales à l’humanité. L’idiotie de cette stigmatisation est cependant utile – car elle pourrait permettre au public de comprendre que toutes les banques, tous les médias, tous les politiciens – à l’exception de Donald Trump – font partie du problème.

Q- Vous avez écrit récemment un petit essai intitulé : « Révolution ». Pourquoi ?

R -Ce livre blanc est un point de départ pour ceux qui souhaitent réaliser une révolution non violente en utilisant des moyens juridiques et la candidature de Donald Trump. Une convention constitutionnelle virtuelle au Texas ; un atelier de chômage à New York ; et un sommet sur la réforme électorale en Californie, devraient tous être sur la table pour mai prochain.
Voir ici : http://www.amazon.com/exec/obidos/ASIN/B01D3V6AII/ossnet-20

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